L’agence BI Ingénierie est fondée par Michele Bonera et Razvan Ionica, ingénieurs.

Michele et Razvan travaillent ensemble depuis 2009, sur les projets de grandes infrastructures en France et à l’international. En 2023 ils mettent en commun leurs références de projets d’ouvrages d’art pour constituer une nouvelle agence chargée du développement de projets complèxes, avec la mise en oeuvre de matériaux et de techniques innovantes, avec un impact maitrisé sur l’environnement. 

Michele est ingénieur civil, mais a débuté ses études en ingénierie aérospatiale à l’Ecole Polytechnique de Milan. Razvan est ingénieur de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, mais a débuté ses études en ingénierie électronique à l’Ecole Polytechnique de Bucarest. Il est actuellement doctorand en architecture avec le sujet « Les ponts – espaces entre structure et architecture ». 

Ils travaillent ainsi naturellement dans le cadre d’équipes pluridisciplinaires, une garantie de réussite des projets.

Leurs 18 ans d’expérience dans le domaine de la construction leurs permettent de porter un regard critique sur les pratiques du milieu et de les interroger. À partir de leur activité d’ingénieurs, ils s’impliquent dans la mise en oeuvre des changements de points de vue à travers des projets et des coopérations avec les divers acteurs du domaine de l’infrastructure.

Les axes de leur travail sont:

  • Les projets complexes;
  • Les matériaux et techniques innovants;
  • L’impact maitrisé sur l’environnement.

Signataires en 2019 de la version française déclaration « ENGINEERS DECLARE CLIMATE AND BIODIVERSITY EMERGENCY », ils sont engagés dans le changement des pratiques du métier pour une meilleure prise en compte des impacts environnementaux.

Les ponts sont généralement considérés comme des infrastructures techniques, nécessaires pour franchir certains obstacles. Ils sont laissés aux ingénieurs, qui résolvent le « problème », la position du pont est définie par le tracé, la solution étant déterminée en fonction d’indicateurs « technico-économiques ». Les solutions sont interchangeables, non spécifiques, les critères de choix des matériaux ne sont pas explicites. 

L’éloignement du territoire et la résolution du problème par des solutions techniques d’application générale ont conduit au fil du temps à l’appauvrissement de l’écosystème des projets et à la perte des connaissances accumulées sur le territoire, à la rationalisation des techniques de construction et à l’abstraction technique. Les indicateurs technico-économiques sont aujourd’hui les seuls réellement pris en compte.

Nous chercherons dans notre travail à révéler un monde beaucoup plus complexe, qui demande à pouvoir s’exprimer. Nos projets sont l’oeuvre de créateurs talentueux qui sont ouverts à travailler ensemble, en utilisant toutes les technologies à leur disposition, dans une analyse minutieuse du contexte dans lequel ils se situent ; le résultat d’une planification soignée et intelligente, où les fonctions sont multiples, modulaires, accessibles et ouvertes à tous les utilisateurs. 

Dans notre travail, nous nous intéressons souvent à prolonger, enrichir les caractéristiques fonctionnelles et étudier attentivement le site afin d’obtenir un véritable espace public, une expérience partagée. 

Le pont ainsi vu est un élément de création collective et s’adresse à la collectivité.

  « Le pont est un lieu. Il met en place un espace dans lequel sont admis la terre et le ciel, les divins et les mortels ». M. Heidegger