Pont Londres Low Carbon​

Lieu : Londres, Royaume-Uni

Année : 2024

Phase : Compétition

Structure et architecture : Ingénierie BI avec Atelier Confluence Architecture

Longueur : 208m

Budget : 2,5 millions de livres sterling

Client : Routes Nationales

Mission : Concours d’architecture

Matériau : Bois et béton BFUP

Une nouvelle passerelle est nécessaire pour traverser l’A127 juste à l’ouest de la jonction 29 de la M25, près de l’extrémité nord du tracé proposé pour le projet Lower Thames Crossing (LTC).
Dans le contexte de l’urgence climatique actuelle, National Highways lance un concours de conception et identifie ce projet comme une opportunité de mettre en valeur l’excellence dans la conception de ponts à faible émission de carbone et comme démonstrateur pour de futurs projets de passerelles similaires à l’échelle nationale au Royaume Uni.

Pour obtenir le « pont le plus bas carbone de la planète », il faut des techniques simples et éprouvées. Un vocabulaire structurel simple, un comportement clair et prévisible, une géométrie propre, des méthodes de construction peu sophistiquées et des détails robustes.

Notre structure, tout en utilisant une association composite contemporaine entre le bois et le béton BFUP, est symboliquement ancrée dans l’image archétypique du pont, mettant en valeur sans ambiguïté le rôle et le comportement de chaque composant.

Ce pont embrasse la contradiction : le bois pour la durabilité, le béton pour la protection et la solidité. Le bois constitue le noyau, choisi pour ses qualités naturelles et éprouvées par le temps. Mais là où le bois est vulnérable, le béton intervient, non seulement comme bouclier, mais comme partie intégrante de la structure. La dalle de béton ne protège pas seulement le bois ; elle complète la section structurelle, ce qui en fait un pont composite. Il ne s’agit pas de bien contre mal ; il s’agit de synergie. Ensemble, ils créent une structure plus solide, plus durable et à faibles émissions qui maximise le potentiel des deux matériaux.